Les plaintes se multiplient après une séance de "bizutage" qui aurait mal tourné au sein de la prestigieuse Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Selon nos informations, alors que 13 pompiers sont toujours en garde à vue après des accusations de viol portées par un engagé, un autre jeune homme, âgé de 22 ans, a déposé une plainte distincte dans laquelle il affirme avoir été passé à tabac, le même jour, et dans le même bus.
Les pompiers qui ont été placés en garde à vue dans l'enquête ouverte suite à la première plainte pourraient être déférés vendredi matin. Pour l'heure, ils sont toujours entendus par des gendarmes de la section de recherches de Paris saisie par le parquet de Paris.
Un "bizutage" violent
Si les faits étaient confirmés, ils entacheraient gravement le prestige et la réputation de cette unité militaire de 8500 hommes et femmes implantés à Paris et dans les trois départements de la Petite couronne. Les faits se seraient produits dimanche dernier dans le car ramenant l'équipe sportive de la BSPP après une compétition de gymnastique à Colmar. Le premier des deux plaignants a accusé l'un de ses collègues de l'avoir violé après une séance de bizutage qui aurait mal tourné, au vu et au su d'autres pompiers. Selon Le Parisien, le jeune plaignant a affirmé aux enquêteurs avoir été dans un premier temps "sévèrement bizuté" par plusieurs autres jeunes militaires, qui l'auraient "pincé puis mordu au niveau du postérieur". Le jeune homme ayant protesté, il se serait retrouvé plaqué au sol par plusieurs de ses collègues, dont un l'aurait violé à plusieurs reprises, sous le regard d'un officier qui ne serait pas intervenu.
Cette affaire rappelle celle des deux pompiers volontaires du Var poursuivis pour non-assistance à personne en danger après le bizutage en juillet 2011 d'un collègue de La Flèche (Sarthe) lui occasionnant des brûlures. Ils avaient été relaxés début janvier par le tribunal correctionnel de Draguignan. Par ailleurs, le tribunal correctionnel d'Evreux (Eure) a condamné il y a un mois à des peines de prison avec sursis, allant de trois à six mois, quatre pompiers volontaires reconnus coupables de violences en réunion à l'égard d'une collègue âgée de 20 ans.
le 10 mai 2012 à 09:19
Humour noir bien sur mirg hein t'sais bien que je t'aime <3, juste me semble que c'est toi le pompier volontaire de la guilde je sais pas si t'était au courant de cette affaire :s